7 mars 2011

Entrevue du lundi avec Charles Bariteau (Handball)

De plus en plus de QuébécoisES pratiquent l'ultimate. Mais qui sont tous ces joueurs? D'où proviennent-ils? Sans négliger le développement junior des dernières années, on s'initie à l'ultimate assez tard en général, pendant les années universitaires ou même après. Pour certains, l'ultimate est un premier sport et permet de rester actif. Pour d'autres, l'ultimate représente une deuxième carrière sportive... Or, depuis quelques années, on rencontre fréquemment ces athlètes des autres sports qui se sont transformés en joueurs et joueuses d'ultimate.

Au cours des prochaines semaines, nous publierons des entrevues réalisées avec des joueurs qui ont pratiqué un autre sport avant l'ultimate. Cette semaine, nous interviewons Charles Bariteau de Montréal originaire de St-Jean-sur-Richelieu.

Question 1 : Quel sport de haut niveau autre que l'ultimate avez-vous pratiqué dans votre vie? Avec quel club? Quel niveau de compétition avez-vous atteint? Décrivez une de vos bonnes performances!


J’ai joué au football et au handball à un bon niveau. D’abord, j’ai joué tout mon secondaire comme quart-arrière avec les Obélix de la Polyvalente Armand-Racicot et ensuite, j’ai joué deux ans avec les Géants de St-Jean dans le circuit collégial AAA en tant que receveur.
Mais c’est plutôt au handball que je me suis démarqué. Après le secondaire, j’ai joué avec le club Champlain où j’ai gagné 5 championnats canadiens. Par la suite, j’ai été membre de l’équipe nationale pendant 10 ans au poste d’arrière droit. J’ai eu la chance de jouer professionnellement pendant une saison en France dans le Club de Lille en deuxième division. De plus, j’ai participé au championnat du monde en 2005 en Tunisie.


Question 2 : Qu'avez-vous apprécié le plus dans cet autre sport?


Le côté physique est omniprésent et il faut allier force, vitesse et endurance. Il faut donc être un athlète complet pour être efficace. Par contre, chaque position demande différentes aptitudes faisant en sorte que différents gabarits de joueurs peuvent y trouver leur contre. C’est un sport d’équipe où la vision globale du jeu l’emporte sur les « match-ups » individuels.


Question 3 : Qu'est-ce qui vous a amené à jouer au ultimate?


Lors de la saison morte, une de mes amies m’a demandé de jouer avec une équipe de l’AUM. Avec Reliche, je ne pouvais pas mieux tomber !

Question 4 : Avec quelle(s) équipe(s) d'ultimate jouez-vous?


L'été dernier avec Démon puis Méphisto. Cet hiver avec les Bergers dans le CQU4.

Question 4 : Qu'est-ce que vous appréciez de l'ultimate?


L’utilisation de toute l’aire de jeu. On court des tracés axés sur l’intuition et sur de grands principes. Tous les joueurs doivent lancer courir et défendre. Le sport étant jeune, il y a beaucoup de place pour l’innovation.


Question 5 : Quels aspects de l'ultimate pourrait-on améliorer?


Insister sur la compréhension de certains principes pour éviter un jeu mécanique lors du développement des joueurs. Avoir une structure plus solide chez les différentes équipes compétitives pour assurer une continuité et une relève de haut niveau. Avoir des coachs aideraient grandement !


Pour consulter les autres entrevues.

1 commentaire:

Fred parenteau a dit…

Est-ce que ton Père était par hasard un directeur de secteur à la Polyvalente Armand-Racicot? J'ai été à la Poly jusqu'en 2007 et je me souviens d'avoir entendu d'un Charle Bariteau.

Fred Parenteau, Saint-Jean